Des dizaines de milliers de travailleur(se)s sans-papiers sont aujourd’hui contraint(e)s au travail non déclaré, dit dissimulé, alimentant une surexploitation qui confine à un néo-esclavagisme. Comme les 18 coiffeuses sans-papiers du 57, boulevard de Strasbourg à Paris, en grève depuis plus de six mois et aux mains de mafias organisées, cette main-d’oeuvre maintenue dans la clandestinité contribue à enrichir une frange négrière du patronat, qui s’exonère du versement des cotisations patronales et salariales et participe donc à l’amplification du déficit de la Sécurité sociale. La seule solution pour couper l’herbe sous le pied de ce patronat est de régulariser, dans l’égalité des droits et sans référence à la nationalité, tous ces travailleur(se)s sans-papiers. C’est pourquoi nous irons vendredi interpeller le Ministère du Travail, seul habilité à faire délivrer des autorisations de travail à celles et ceux qui sont travailleurs avant d’être sans-papiers et qui ne doivent plus être enfermés dans le cadre restrictif, gestionnaire, policier et stigmatisant du Ministère de l’Intérieur.
VENDREDI 6 MARS À 15H
127, RUE DE GRENELLE – 75007
(métro : Varenne)
DES ORGANISATIONS DE LA CAMPAGNE
« STOP AU RACKET SUR LES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS »
ET DES SALARIÉ(E)S DU 57, BD DE STRASBOURG
AVEC LE SOUTIEN ET EN PRÉSENCE DES
SYNDICATS DU MINISTÈRE DU TRAVAIL :
CGT-SETE, SUD TRAVAIL-AFFAIRES SOCIALES, SNU-TEF-FSU
DROITS DEVANT !!
Adresse : 47, rue de Dantzig – 75015 PARIS (plan)
Métro : Porte de Versailles (ligne 12) ou Porte de Vanves (ligne 13)
Tramway : Georges Brassens (ligne 3a)
Tél/Fax : 01 42 50 79 92
E-mail : administrateur@droitsdevant.org
