Nous perdons l’homme l’ami le compagnon de combat .
A dieu Léon
A dieu L’ami
Nous perdons l’homme, l’ami, le compagnon de combat qui, 15 ans durant, sut conjuguer l’humain au politique.
Son choix d’être en permanence aux côtés des sans voix, des sans droits était irrémidiable alors qu’il aurait pu, s’il l’avait voulu, faire carrière sous les lambris ministérièls.
C’est un chène qui s’abat, laissant derière lui un sillage fécond, sans compromis, qui souligne à quel point l’engagement et l’éthique intelectuels sont aujourd’hui terriblement absents.
Il est des trous et des blessures qui ne se referment pas.
Adieu, Léon, nous te pleurons.
Notre salut fraternel à Marina, à sa femme, à ses proches.
Paris le 14 Octobre 2003